70% de la population mondiale vit au bord des côtes et est donc, à moyen ou long terme, concernée par la montée du niveau des océans suite au réchauffement climatique. Les États-Unis ont déjà été confrontés à cette problématique avec le village de Newtok, dans l’état d’Alaska, qui a été enseveli par les eaux dès 2019. Ses 380 habitants seront donc les premiers réfugiés climatiques américains.
C’est un bien triste compte à rebours qui avait commencé il y a des dizaines d’années pour les habitants de Newtok. Le changement climatique a eu des conséquences directes pour ce village : fonte du permafrost, augmentation du niveau de l’eau, érosion des terres… Petit à petit, Newtok était devenu une île, et les problèmes étaient de plus en plus nombreux. Ils concernaient l’évacuation des déchets, l’accès à l’eau potable, l’approvisionnement en fioul ou encore la sécurité sanitaire. L’état d’Alaska reporte qu’entre 1994 et 2004, 29% des enfants ont été hospitalisés pour des problèmes respiratoires.
La situation s’est aggravée, sans que les habitants n’aient entrevu une solution. Depuis quelques années, les habitants de Newtok avaient entamé un véritable bras de fer contre l’administration américaine. Le peuple Yupik de la communauté Inuit était extrêmement attaché à ses terres et peinait à se résigner à en partir. Les habitants pouvaient depuis longtemps se reloger dans différentes villes d’Alaska, mais ils préféraient rester groupés et souhaitaient reconstruire leur village à une quinzaine de kilomètres de là. Problème : ce déménagement a un coût faramineux que le gouvernement rechignait à financer en intégralité.
Et pour cause ! Newtok était loin d’être un cas isolé : 11 autres villages de la côte ouest de l’Alaska vont être contraints de déménager dans les années à venir.
Mais ils n’ont plus le choix, les résidents de Newtok quittent à présent progressivement la ville pour élire domicile dans une toute nouvelle ville et devenir ainsi les premières greffes du changement climatique en Amérique du Nord. Les Etats-Unis n’ont pas fini d’être confrontés au cas des réfugiés climatiques.
bigbang communication est sensible aux problématiques politiques d’aujourd’hui, comme son client Icebreaker qui est convaincu que plus le monde sera compris, plus l’homme en prendra soin, d’où la nécessité de nous reconnecter à la nature.